https://interactions.guidetherapeutiquevih.com/fr/interaction-details?id=9641
Document mis à la disposition du pharmacien pour communiquer une interaction médicamenteuse au médecin.
TÉLÉCHARGERLe Darunavir / ritonavir peut inhiber le métabolisme (CYP 3A4) et augmenter la concentration plasmatique du Budésonide.
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Utiliser une solution de rechange lorsque possible.
INNTI, raltégravir, dolutégravir ou maraviroc.
Augmentation possible des effets indésirables associés aux corticostéroïdes.
Risque d'hypercorticisme. Risque d'insuffisance surrénalienne.
Éviter cette association. Utiliser avec prudence si elle ne peut être évitée.
Utiliser une solution de rechange lorsque possible.
Chez patients déjà sous traitement avec cette association et la tolérant, si jugé approprié, conserver la thérapie actuelle et exercer un suivi étroit des effets indésirables.
Béclométhasone 100 μg = budésonide 200 μg.
Toxicité au budésonide : syndrome de Cushing (visage lunaire, bosse de bison, gain de poids, stries mauves sur l'abdomen, acné, augmentation de la pilosité, hypertension, ostéoporose, intolérance au glucose, risques accrus d'infections) et suppression de l'axe hypothalamo-hypophysaire (mélanodermie, fatigue, faiblesse, hypotension, perte de poids, troubles digestifs).
Bien que le budésonide puisse être une solution de rechange au fluticasone, des cas de Syndrome de Cushing ont aussi été rapportés avec le budésonide. On recommande de l’éviter en association avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4. Le fluticasone est plus à risque car il a une T1/2 vie de liaison avec les récepteurs glucocorticoïdes beaucoup plus longue que le budésonide et il serait 300 fois plus lipophile.
ACTH
Cortisol (sanguin)
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L’accumulation des corticostéroïdes peut engendrer un syndrome de Cushing (faciès lunaire, excitation/insomnie, hypertension, augmentation de l’appétit et du poids, facilité à faire des ecchymoses) et potentiellement une suppression de l’axe hypothalamo-hypophysaire qui pourrait mener à une insuffisance surrénalienne.
En effet, quelques cas de syndromes de Cushing et d’insuffisance surrénalienne ont été rapportés dans la littérature avec le budésonide. Voir ritonavir et budésonide.
Réf # 2807: Une femme de 48 ans avec infection au VIH a développé les symptômes d'un syndrome de Cushing alors qu'elle prenait le darunavir potentialisé par le ritonavir. Le syndrome de Cushing a été confirmé en raison de l'interaction médicamenteuse entre le ritonavir et le budésonide.
Le corticostéroïde le plus sécuritaire est le béclométhasone (Qvar) étant donné que son métabolisme se fait surtout par un mécanisme d’estérification.
Réf #2550 et #2551 : Une étude transversale (n = 11 783) suggère la prévalence moins élevée d’insuffisance surrénalienne avec le béclométhasone qu’avec les autres corticostéroïdes actuellement disponibles sur le marché. Des études pharmacocinétiques avec le béclométhasone et le ritonavir ou la combinaison darunavir/ritonavir ont démontré qu’il n’y avait pas d’interaction pharmacocinétique cliniquement significative. Aucune variation du cortisol sanguin n’a été observée.
Le budésonide ne devrait pas être arrêté sans consultation avec un médecin. Si l’axe hypothalamo-hypophysaire est supprimé, l'arrêt soudain du budésonide peut mener à des signes et symptômes d’insuffisance surrénalienne. Il est recommandé de diminuer lentement le corticostéroïde pour éviter les symptômes de sevrage (fatigue, perte de poids, étourdissements, faiblesse, hypotension posturale et crise surrénalienne aiguë). Un test de cortisol plasmatique et de l’ACTH permettra de documenter la présence ou non d’insuffisance surrénalienne.