https://interactions.guidetherapeutiquevih.com/fr/interaction-details?id=11402
Document mis à la disposition du pharmacien pour communiquer une interaction médicamenteuse au médecin.
TÉLÉCHARGERLa Carbamazépine peut induire le métabolisme (UGT 1A1 et CYP3A) et diminuer la concentration plasmatique du Dolutégravir.
Diminution possible de l'efficacité clinique.
Tivicay : Augmenter la dose de dolutégravir à 50 mg BID.
Triumeq ou Dovato : Administrer une dose supplémentaire de 50 mg de dolutégravir 12 heures après Triumeq ou Dovato.
Surveiller l'efficacité clinique.
Association à éviter chez les patients avec résistance aux inhibiteurs de l'intégrase.
Juluca : Administration concomitante contre-indiquée.
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Selon l’indication clinique : acide valproïque, brivaracétam, clobazam, clonazépam, éthosuximide, gabapentine, lacosamide, lamotrigine, lévétiracétam, prégabaline, rufinamide, stiripentol, tiagabine, topiramate, vigabatrine, zonisamide.
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Dosage plasmatique du dolutégravir
CD4+
Charge virale VIH
No de référence |
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# patients |
VIH |
Dose |
Fréquence |
Durée (jours) |
SSC |
Cmax |
Cmin |
T1/2 |
3054 |
---|
14 |
- |
50 mg |
QD |
5 |
- 49% |
- 33% |
- 73% |
- 43% |
3054 |
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14 |
- |
100-300 mg * |
BID |
5 |
Réf #3054 : * Choix de la dose de carbamazépine a été fondée sur un examen de l'éventail des doses cliniques de carbamazépine, ainsi qu'aux bénéfices-risques dans des études chez des sujets sains.
Dolutégravir co-administré avec la carbamazépine ont été bien tolérés; les deux principaux effets indésirables emmenant au retrait de patients ont eu lieu avec la carbamazépine seul, sans dolutégravir.
Réf #3570 : Les données de suivi thérapeutique des médicaments (TDM) ont été évaluées chez 11 patients séropositifs recevant un traitement concomitant par carbamazépine ou oxcarbazépine et antirétroviraux pendant au moins 3 mois. Toutes les évaluations TDM pour la carbamazépine et l'oxcarbazépine se situaient dans les limites thérapeutiques. À l'inverse, les concentrations minimales de dolutégravir ont montré des valeurs significativement plus faibles (- 83%) par rapport aux valeurs habituellement mesurées chez les patients infectés par le VIH non traités avec des médicaments antiépileptiques.